Fiche pratique
Vérifié le 15/05/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Un mineur est poursuivi pour une <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=R10272">infraction</a> qu'il a commise <span class="miseenevidence">avant le 30 septembre 2021</span>.
Vous souhaitez savoir comment va se dérouler l'enquête, que juge va la mener, quelles sont les mesures provisoires qui peuvent être prises à l'encontre du mineur ?
Nous vous présentons les informations à connaître. Elles diffèrent selon <span class="miseenevidence">l'âge du mineur</span>.
Lorsqu'un mineur âgé de moins de 16 ans fait l'objet d'une <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=R19714">instruction</a>, deux juges peuvent intervenir :
C'est le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=R1123">procureur de la République</a> qui désigne le magistrat compétent.
Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.
Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.
Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.
Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F35064">l'adulte approprié</a>. S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.
Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux permettant de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1470">en examen</a>.
Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.
Le juge mène alors une instruction (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques...).
Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.
Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un <span class="expression">dossier dédié </span>à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.
Les mesures provisoires varient selon l'âge du mineur.
Pendant l'instruction, le juge peut uniquement prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :
Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre d'un mineur :
2 hypothèses sont possibles :
Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.
L'enquête de personnalité réalisée reste dans le dossier du mineur et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.
S'il s'agit d'une <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1157">contravention de la 1re à la 4e classe</a>, le mineur est directement convoqué par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1457">tribunal de police</a>.
L'affaire est jugée par le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1840">juge des enfants</a> ou le tribunal pour enfants.
Si c'est un juge d'instruction qui a mené l'enquête, il renvoie donc le dossier vers le juge des enfants.
Le mineur est renvoyé devant le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1830">tribunal pour enfants</a>.
Lorsqu'un mineur âgé de plus de 16 ans fait l'objet d'une enquête, deux juges peuvent intervenir :
C'est le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=R1123">procureur de la République</a> qui désigne le magistrat compétent.
Les informations concernant l'enquête menée par le procureur de la République ou le juge d'instruction doivent être données au mineur.
Elles doivent également être communiquées aux adultes qui sont responsables de lui (exemple : ses parents), s'ils sont connus.
Pour protéger le mineur ou le bon déroulement de l'enquête, le magistrat peut décider de ne pas transmettre les informations.
Dans certains cas (parents inconnus, protection de l'enfant et bon déroulement de l'enquête), le mineur peut désigner un adulte pour l'accompagner et recevoir ces informations. Il s'agit de <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F35064">l'adulte approprié</a>. S'il n'en choisit aucun, le magistrat doit lui en désigner un.
Quel que soit le juge saisi, s'il estime qu'il existe des indices sérieux qui lui permettent de penser que le mineur est impliqué dans les faits, il peut le mettre <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1470">en examen</a>.
Le juge doit s'assurer que le mineur a bien un avocat. Si ce n'est pas le cas, il en fait désigner un d'office.
Le juge mène alors une enquête (c'est-à-dire une investigation) sur les faits en utilisant les outils à la disposition de la justice (audition du mineur et des témoins, perquisitions, expertises, écoutes téléphoniques, ...).
Le juge peut également demander une enquête sur la personnalité du mineur. Une enquête sociale et familiale, et un examen médico-psychologique peuvent notamment être réalisés.
Cette enquête de personnalité sera inscrite dans un <span class="expression">dossier dédié </span>à la disposition du juge. Elle peut être complétée par des enquêtes réalisées à l'occasion d'autres affaires mettant en cause le mineur.
Pendant l'instruction, le juge peut prendre les mesures suivantes à l'encontre du mineur :
2 hypothèses sont possibles :
Le juge rend une ordonnance de non-lieu. L'affaire s'arrête là.
L'enquête de personnalité réalisée restera dans son dossier et pourra être consultée par un autre juge si une nouvelle enquête est ouverte.
S'il s'agit d'une <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1157">contravention de la 1re à la 4e classe</a>, le mineur est convoqué directement par le procureur de la République (parquet) et renvoyé devant le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1457">tribunal de police</a>.
L'affaire est jugée par le <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1840">juge des enfants</a> uniquement si la peine encourue est inférieure à 7 ans de prison ou le tribunal pour enfants.
Si c'est le juge d'instruction qui est chargé de l'enquête, il renvoie le dossier vers le juge des enfants.
Le mineur est renvoyé devant la <a href="https://www.ghyvelde.fr/service-public-aux-particuliers/?xml=F1486">cour d'assises des mineurs</a>.
À savoir
Les informations présentées sur cette page concernent un <span class="miseenevidence">public de plus en plus restreint</span>. Peu de dossiers sont encore impactés par cette réglementation.
Ordonnance n°45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante
Procédure
Code de procédure pénale : articles D594-17 à D594-20
Dispositions du code de procédure pénale applicables aux mineurs
Mineur délinquant : déroulement des poursuites à partir du 30 septembre 2021
Justice
Mineur délinquant : limitations de liberté avant le prononcé de la sanction
Justice
Mineur délinquant : déroulement du procès devant le juge des enfants (ancienne procédure)
Justice
Mineur délinquant : déroulement du procès devant le tribunal pour enfants (ancienne procédure)
Justice
Mineur délinquant : mesures et peines encourues
Justice
Justice
Juridictions pour les mineurs avant le 30 septembre 2021 : schéma de la chaîne pénale
Ministère chargé de la justice
Ministère chargé de la justice